Palmarès du 9ème concours d’écriture de l’AEO
par Katy Sautebin
Le 9ème concours d’écriture organisé par l’Association EcritureS Onex a eu pour thème
« Un cadavre dans le placard ».
Que de sincérité et d’émotions qui nous ont été transmises par ces 55 auteurs amateurs qui nous ont narré tant le macchabée miasmatique que des cachotteries impudiques.
Gare aux curieux qui auront l’indécence de s’emparer de la clé qui mène à la vérité ou à la faille de son existence. Mieux vaut tard que jamais pour faire jaillir à la lumière les secrets de sa propre histoire, les assumer et, pourquoi pas, les revendiquer. Notre ère est à la libération de la parole et il en a été question dans ces récits.
La thématique de l’enfance a également été abordée avec son lot d’espièglerie et de naïveté. L’enfant voit tout, entend tout, mais sa courte existence ne lui a pas encore fourni l’expérience suffisante pour comprendre le monde. Il découvrira beaucoup plus tard ces secrets de famille si bien gardés parce que, tôt ou tard, quelqu’un finit toujours par parler…
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Notre premier prix :
Martine Férachou
texte : « Les sœurs Croquemitaines »
Nous avons été particulièrement attendris par le jeune Noé qui n’attend pas de vieillir pour aller à la recherche du cadavre de ses voisines, les sœurs Croquemitaines. Armé de son seul courage, il osera ouvrir leur placard maléfique avec ses petites menottes potelées.
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Notre second prix :
Aurélia Marques Oliveira
texte : « Ce qui suit s’est passé en trois minutes »
Grouillante de fantaisie, cette histoire nous raconte comment une petite bête dissuade d’autres petites bêtes de s’attarder dans un placard. Ce qui s’est passé en trois minutes nous a convaincu, qu’à l’instar de la fourmi, le cafard n’est pas partageur. Une fourbe recette pour vivre heureux.
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Notre troisième prix :
Céline Denquin
texte : « Un cadavre ? Comme c’est exquis ! »
Un cadavre ? Comme c’est exquis ! nous convie à un dîner en ville, entre mondanités et activisme végan. Échappant à la surveillance générale, le chien des invités se faufilera dans le lieu qui révélera la force obscure du maître de maison.